LES DIFFERENTS TYPES DE PROTECTION "DISQUETTE"

ICI tu ne trouveras QUE LES PROTECTIONS POUR EMPECHER LA COPIE DES DISQUETTES. Les protections de cryptages de la mémoire, blocage des vecteurs etc... font l'objet d'une autre rubrique. Les routines de test de valeurs spécifiques (exemple : test des valeurs de synchronisation, de markers ou autre) seront aussi dans une autre rubrique car cela n'empêche pas vraiment la COPIE... eh oui il faut bien classer un peu les choses, donc nous aurons les types de protection suivants :
en modifiant la sectorisation
en modifiant le positionnement des pistes
en recherchant des valeurs précises
en réalisant une désynchronisation
A chaque protection un indicateur précise (de façon très très relative) la complexité POUR LA COPIE... pas pour le cracking (il y a là plus qu'une subtile différence !)
  Simplet, limite de l'indécence...
  Normal
  Parfois très difficile
  Parfois impossible par logiciel

EN MODIDIFIANT LA SECTORISATION

PREQUIS POUR MIEUX COMPRENDRE
Le format des disquettes Le codage des données

CHANGEMENT DES NUMEROS DE PISTES OU SECTEURS

On reste en format du DOS 3.3 mais on décide que le numéro de piste 1 s'appelera 40 par exemple et/ou que les secteurs sont numérotés de 20 à 36 par exemple. COPYA est incapable de recopier ce type de disquette mais avouons le : cette protection est nulle !

CHANGEMENT DU NOMBRE DE SECTEURS

On reste en format du DOS 3.3 pour ce qui est des markers et du codage mais au lieu d'écrire 16 secteurs on en écrit moins... qu'importe le nombre COPYA plante joyeusement à la première erreur rencontrée. Evidement la protection peut vérifier si tu n'as pas recopié le programme sur une disquette normale... Pas nul mais pas très loin de nul !

CHANGEMENT DES MARKERS

Cela donne les formats exotiques simples... La copie ne pose pas de difficulté avec un copieur digne de ce nom.

CHANGEMENT DE TAILLE DES SECTEURS

Le codage utilisé est en général du 4.4 mais rien n'empêche d'utiliser le 5.3 ou le 6.2. Là encore pas de problème de copie avec un copieur toujours aussi digne que le précédent.

AUGMENTER LE NOMBRE DES SECTEURS

Il s'agit ici de saturer les pistes en enregistrant par exemple 18 secteurs collés les uns au autres (Cf. FLIGHT SIMULATOR). On ne peut pas enregistrer plus de 18 secteurs sur un drive dont la vitesse est normalement réglée à 300 tr/min. Pourquoi ?

Calcul simple :
Votre drive tourne à 300 tr/min donc il fait un tour en 60 secondes / 300 soit 0,2 secondes.
1 seconde = 1.000.000 de micro-secondes, ces 0,2 secondes représentent donc 200.000 micro-secondes.

Un bit sur la disquette est enregistrée en 4 micro-secondes
Le maximum de bits à placer est donc de 200.000 / 4 = 50.000 bits.

Un nibble prend 8 bits donc il y aura au mieux 50.000 / 8 = 6250 nibbles

Sachant que le codage optimal est le 6.2 et que 256 octets en mémoire sont codés par 342 nibbles sur la disquette vous aurez donc au plus la place pour 6250 /342 = 18,27 secteurs soit en fait 18 pages mémoire et le reste étant largement suffisant pour la synchronisation, les markers et les checksums divers.

Modification de la vitesse du drive
Si vous réglez votre drive 5% en dessous de la vitesse normale, ce qui à la limite du tolérable (et n'est d'ailleurs pas toléré par tous les matériels) mais si cela fonctionne, cela restera acceptable pour une relecture à vitesse normale (voir la remarque N°3 de la rubrique Lecture du LSS qui explique pourquoi). En reprenant les formules ci-dessus, vous obtenez alors 60.000.000 microsecondes / 285 = 210.525 microsecondes approximativement pour chaque piste ce qui permettra 52631 bits soit 6578 nibbles et donc 19,23 secteurs soit 19 pages mémoires... mais notez tout de même que l'on a dû sortir des limites normales du matériel.

EN MODIDIFIANT LE POSITIONNEMENT DES PISTES

PREQUIS POUR MIEUX COMPRENDRE
Le format des disquettes
Le déplacement de la tête de lecture

UTILISATION DE LA PISTE 36 ($23)

Cette piste est accessible mais normalement pas utilisée. Cela pose des difficultés sur certains lecteurs mais il faut savoir que des DOS modifiés ont été élaborés pour augmenter ainsi la capacité de la disquette sans changer le format et le codage des secteurs.

LA SYNCHRONISATION ENTRE PISTES

Déjà expliqué ici, il s'agit simplement de se positionner sur un secteur de référence sur une piste puis de passer sur la suivante et de lire le numéro du premier secteur qui se présente. Ce dernier doit être le numéro attendu sans quoi il s'agit d'une copie. En effet la copie d'une disquette se faisant piste par piste il est impossible de copier les pistes en les positionnant les unes par rapport aux autres comme elles le sont sur l'oiriginal.

L'exemple donné ici est le plus simple puisque l'on s'appuie sur les numéro de secteurs mais la protection peut se faire en s'appuyant sur des markers cachés dans les gaps... un peu plus compliqué. Tous les copieurs un tant soit peu évolués disposent du paramétre "SYNCHRONISATION DES PISTES".

UTILISATION DES DEMI-PISTES

Le moteur du drive utilise un moteur pas à pas pour lequel il faut deux phases pour avancer d'une piste... si je n'utilise qu'une phase alors je n'avance que d'une demi-piste... et ensuite je maintiens un écart de 1 piste entre celles ci pour éviter le phénomène de diaphonie.

UTILISATION DES QUART DE PISTES

Plus hasardeuse cette technique a longtemps été considérée comme impossible mais en fait on joue sur le délai nécessaire pour passer d'une demi piste à une autre, en effet en le réduisant on s'arrête entre les deux : le quart de piste.

LE SPIRALING

Ce n'est pas à proprement parler une belle spirale qui partirait d'un bout de la disquette et qui irait vers le centre mais plus exactement des enregistrement de quelques secteurs (mais en général on a affaire à un seul secteur de plusieurs pages) sur des demi-pistes contigues. La copie s'avère délicate du fait de la diaphonie.

LE "TRACK ARCING

Favori d'ECA il s'agit d'une forme de spiraling sur 2 ou 3 pistes mais en faisant un aller et retour. Lors du test de ce track arcing le bras du drive fait un bruitage très spécifique. Pour l'entendre (et peut être le voir si vous avez une ligne de connexion ADSL) examinons celui de SKYFOX ... grâce au prêt par mon ami Antoine de son super appareil photo numérique ! Mille Mercis Antoine.

EN RECHERCHANT DES VALEURS PRECISES

PREQUIS POUR MIEUX COMPRENDRE
Les nibbles

LES NIBBLES COUNTS

Chaque lecteur ne tournant pas très précisément à la même vitesse, la recopie d'un nombre exact de nibbles est quasiment impossible et partant de là évidement les développeurs ne se sont pas gênés pour utiliser cette propriété. Tous les copieurs un tant soit peu évolués disposent du paramétre "KEEP NIBBLE COUNT".

LA RECHERCHE D'UN MARKER DANS LES GAPS

Pas toujours facile à copier cela consiste donc à écrire un marker précis entre deux secteurs ou sur une piste inutilisée remplies avec des valeurs sans intérêts. Le fichier QWERTY de SSI utilise cette méthode.

EN REALISANT UNE DESYNCHRONISATION

PREQUIS POUR MIEUX COMPRENDRE
La synchronisation
La lecture par le LSS

LES EXTRA_BITS ou "BITS INSERTION"

C'est sans doute la protection la plus difficile, et parfois même impossible, à copier par logiciel. Le programme sur disquette accompagnant la carte EDD IV utilise cette méthode sur CHACUNE DE SES PISTES !!! Cette technique peut être utilisée comme UTILICO (voir le cracking) mais également sur une piste spécifique en allant rechercher l'existence ou non de ces bits 0 placés à des endroits précis.